Ô tonnes de feuilles, saoulent vent, m'atterre
Sous sa rousse chevelure
Arbre détroussé de son armure
S'échappe calvitie qui perdure
Ne laissant que piètre ramure
Tes lambeaux de garniture
S'étalent sur la verdure
Ne laissant à la nature
Qu'une orange texture
Ce temps peste ouragan de misère
Tempête soulageant le parterre
De ce poids devenu apesanteur
Par mille feuilles qui s'effleurent
De sa mélancolie naît le solitaire
Tel le ciel amoureux de la terre
Parcourant l'aire quêtant sa demeure
Par courant d'air qui tôt ou tard se meurt
Automne de feuilles soulevant ma terre
Où se cueillent mes délires éphémères
Ô tonnes de feuilles, saoulent vent, m'atterre
Dans ce deuil tourbillonne mes vers
Brume et bruine pour sombre décor
Cueillette de bolets et polypores
Hallucinent nos gènes dans le corps
Dehors cèpe a toujours spores
Même si flore et sens me dévorent
Je m'évertue à respirer plus fort
De vertige ma tête emplie de sorts
Perd version ces vers tuent encor
L'eau tonne son ciel qui se détériore
Grondement telles pluies de météores
Un crépitement de gouttes sur feuilles d'or
Rivière de boue, torrents de lave bicolore
Tandis que je m'alimente de tous ces trésors
Courent, jettent les friands disent encor
Les bonbons ou la mort, quel folklore
Des pots iront sur leurs tête de mort
Sous sa rousse chevelure
Arbre détroussé de son armure
S'échappe calvitie qui perdure
Ne laissant que piètre ramure
Tes lambeaux de garniture
S'étalent sur la verdure
Ne laissant à la nature
Qu'une orange texture
Ce temps peste ouragan de misère
Tempête soulageant le parterre
De ce poids devenu apesanteur
Par mille feuilles qui s'effleurent
De sa mélancolie naît le solitaire
Tel le ciel amoureux de la terre
Parcourant l'aire quêtant sa demeure
Par courant d'air qui tôt ou tard se meurt
Automne de feuilles soulevant ma terre
Où se cueillent mes délires éphémères
Ô tonnes de feuilles, saoulent vent, m'atterre
Dans ce deuil tourbillonne mes vers
Brume et bruine pour sombre décor
Cueillette de bolets et polypores
Hallucinent nos gènes dans le corps
Dehors cèpe a toujours spores
Même si flore et sens me dévorent
Je m'évertue à respirer plus fort
De vertige ma tête emplie de sorts
Perd version ces vers tuent encor
L'eau tonne son ciel qui se détériore
Grondement telles pluies de météores
Un crépitement de gouttes sur feuilles d'or
Rivière de boue, torrents de lave bicolore
Tandis que je m'alimente de tous ces trésors
Courent, jettent les friands disent encor
Les bonbons ou la mort, quel folklore
Des pots iront sur leurs tête de mort
Kandinsky 09/2010