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Pour toi mon âme soeur

#1
Pour toi, mon âme sœur

hors concours


Je t’ai écris cette petite bafouille pour te dire combien je tenais à te remercier…
Le jour de la galette des rois, dans note petit chemin, une voiture a failli me réduire à l’état de crêpe… Vous m’avez transportée sur la grande table de la cuisine, m’avez palpée avec angoisse. Je tapais ma petite tête sur le bois et respirais par à coup et je me souviens de tes paroles qui me murmuraient : « ferme tes petits yeux ma Yayam, calme toi…tu vas bientôt retrouver ta Neptune (ma grande copine Labrador) et tout tes anciens compagnons »… Tu me croyais donc à l’agonie ???
Puis je me suis retrouvée chez le vétérinaire et ai passé deux nuits en clinique ! Et tu es enfin venue me rechercher !
Ton fils et toi m’avez installée dans un beau couffin tout neuf et bien moelleux, j’avais à ma portée une litière dans laquelle je plongeais littéralement, ne pouvant pas marcher…et je faisais mes « besoins » couchée..
Le doct t’avait dit que j’étais une battante et que d’ici deux mois je retrouverai mon autonomie ! Tu as eu du mal à le croire car chaque matin tu avais peur de me retrouver à l’état de carpette…Mais à peine la moitié de ce délai j’ai pu me bouger et maintenant j’ai ma place attitrée sur le canapé, à côté de toi.
Oh ! je me rappelle aussi qu’avec les médicament j’ai choppé une de ces colique où je ne pouvais me retenir et que tu étais obligée de me nettoyer – sans dégout- avec un gant de toilette !
Depuis lors je suis devenue au niveau du miam-miam un tantinet difficile ! et je ne mange pas n’importe quoi : tu varies mes menus, jambon, sardines, pâtés de campagne, viande ou poisson de ton propre repas, et tu ne me sers plus ces horribles croquettes à chat ! tu as l’air soucieuse quand je boude devant mon assiette…
Je te suis partout, sauf à l’étage car l’escalier me semble trop difficile à monter, mais je saute du canapé pour te retrouver dans la cuisine et grimpe aisément dessus pour faire une petite sieste.
Tu me susurres des petits mots tels « ma chérie, mon petit ange, ma beauté » renforcés par des « je t’aime »…
Nous comme vieilles toutes les deux, avec le décalage nous devons avoir le même âge.
J’aime plonger mon regard dans le tien et sentir ta main me caresser, dès que je fais « mia » tu accours et me demandes ce que je veux, lorsque tu vas chercher Noé à l’école ou que tu ailles faire des courses, tu me préviens toujours en me disant tendrement « ne t’inquiète pas, je reviens au plus vire ! » Je sais que tu ne m’abandonneras pas.
En fait, ça en valait le coup de me faire à moitié écrabouiller ! Maintenant tu ne me cries plus après des « dégage sale voleuse de satané chat » et depuis lors j’ai tout les droits !
Par contre il y a une chose qui me chiffonne : je t’ai entendu dire « Yayam n’ira plus dehors, elle est devenue un chat de salon » oh ! j’aimais tant me dorer au soleil, grimper sur les arbres, chasser les mulots et les oiseaux…j’y retournerais, dis ???
En fait, je pense avoir le droit de prendre ma retraite et de me prélasser toute la journée sans ne plus rien faire !
Je dois aussi t’avouer que j’ai de la peine quand je te vois avoir des difficultés à te relever quand tu te mets à quatre pattes pour me déposer ma petite assiette ou ma jatte d’eau fraiche et pour retirer ma grosse commission…Si seulement je pouvais t’aider, mais je ne suis qu’un chat !

Ta Yayam

PS : vrai, j’ai perturbé quelque peu ton mode de vie, envahie ton salon (il était déjà super empli de jouets) avec mon coin dodo/pipi caca et boustifaille…Toi qui est si pointilleuse et n’aime pas tout ce qui traine et n’est pas à sa place…